Le blog de Mamoune

Bonjour à vous tous qui me lisez, je reviens très doucement sur la blogosphère, ce vendredi, je me sens inspirée, je pars pour un  weekend poésie , mon ami et Maître en la matière m'attends "de pieds fermes...."

Photo prise  dimanche dernier, devant l’Institut municipal situé sur la place Saint-Eloi à proximité immédiate du musée des Beaux-arts à Angers

Cette oeuvre d'art m'a inspiré ces quelques citations!

Mais à propos, savez-vous quels en sont les auteurs?

« Le regard est la grande arme de la coquetterie vertueuse.

On peut tout dire avec un regard, et cependant on peut toujours nier un regard. »

« Le regard moderne sait voir la gamme infinie des nuances. »

à vos recherches, et bon weekend à vous...

De Michel-Ange

                                 Photo prise le jour de la fête des grands mères, 4 générations rassemblées

Depuis  notre naissance nos parents nous ont donné, amour , tendresse, ils  ont  patiemment guidé nos pas, pansé les plaies,  séché  des larmes.

Ils ont  aussi connu l'immense bonheur d’être grands parents, puis celui d’être arrières grands parents.

Aujourd’hui, nous avons la chance de les compter   parmi nous ,  mais leur santé est devenue fragile…

J’ai retenu cette phrase écrite dans un des poèmes de ma mère :

« Maintenant, ma tâche est terminée,  c’est toi qui soutient mes pas mal assurés »

Actuellement, je me dois d’être plus souvent près d’eux, je suis et  serais  moins présente sur la blogosphère,

merci de votre fidélité et de votre compréhension.

                                                      Far-niente

Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.

                                                                                                              Théophile Gautier Premières Poésies

                                                                    photo prise le 12 02 2012

Feuille d’automne

De la branche est tombée

Pour l’éternité

Feuille de chêne

Dans son écrin de cristal

Fit d’elle une reine.

Feuille d’automne

D’un cliché fait une star

Succès éphémère

Feuille de chêne

  Poétique souvenir  

D’un dimanche glacé

Mamoune